Audrey Jean,

theatres.com

« (…) Après un premier travail sur la violence faite aux femmes en Orient, Koffi Kwahulé s’attache à explorer son pendant en Occident. Avec ce texte percutant, preuve est faite qu’aucun milieu social ni qu’aucune culture n’échappe à ce fléau. La violence ordinaire se glisse ici subrepticement là où on ne l’attend pas et ne cesse de grandir par ailleurs là où elle est déjà reine. L’écriture et la mise en scène renvoient à cette omniprésence sournoise et malfaisante au terme d’une dramaturgie éclatée, une parole chorale, des fragments qui s’imbriquent les uns dans les autres, entrainant le spectateur et l’acteur dans un labyrinthe angoissant. (…) La pièce parvient habilement à provoquer le spectateur, l’exhortant à être le témoin de cette violence, le poussant par la suite à se questionner sur les origines du mal. La langue particulière de Koffi Kwahulé trouve ici, avec l’interprétation en finesse de ces artistes, une forme aboutie et pertinente. »

1 décembre 2015