Maïa Bouteillet,

Libération

« L’Opérette », un acte réussi

L’équipe n’a pas à rougir devant les aînés.(…) L’esprit de troupe avec lequel ils se jettent dans la bataille, la fraîcheur des comédiens donnent de l’énergie au spectacle. La force de cette Opérette réside aussi dans la qualité du travail musical, intégré à la mise en scène et porté par un quatuor live (qui interprète des compositions originales de J. Bellorini, et des airs liturgiques de Gounod, Haendel, Mozart) autant que par les acteurs. Quand ils chantent mais aussi quand ils parlent, puisque la langue est avant tout matière sonore, sensible, vivante, dont le flot continu (voir la scène de l’infini Romancier qui confine à une prouesse d’acrobate) forme toute la trame de cette Opérette. (…) Ici, la musique, le chant les rassemblent et leur confère cette humanité que les personnages de Novarina appellent.

(29 janvier 2008)