Jean-Pierre Bourcier,

Rue du Théâtre

« La pièce pleine de rebondissements de hongrois Ferenc Molnar est ici portée par une jeune bande d’acteurs talentueux. L’efficacité de la mise en scène n’y est pas pour rien. (…) La mise en scène de Marie Ballet est particulièrement astucieuse pour caser sur le petit plateau de La Tempête à Paris tant de lieux différents. La fête foraine et le manège sont hors champs. Mais, si elle installe bien une caravane qui sert de maison au jeune couple sur la scène, elle utilise telles des didascalies des éléments internes à l’espace ou des objets signifiants pour désigner un labo, un terrain vague, etc. Les comédiens semblent à l’aise pour s’exprimer dans ce décor presque théorique. Les images qui s’en dégagent, fortes et sensibles, soulignent un beau travail collectif au service d’un « conte » où les rebondissements ne manquent pas. »

(4 décembre 2009)