Irène Sadowska Guillon,

theatredublog

« (…) Au gré des fragments du Journal, d’aphorismes, de saynètes, brillamment agencés, se dessinent l’univers poétique et la silhouette de Daniil Harms, son humour caustique, son désespoir sublimé en ironie, le regard qu’il promène sur son environnement immédiat et sur le monde qui ressemble étonnamment au nôtre, « un monde qui ne trouve son unité que dans la démultiplication et la superposition d’images et de sons ».

Une mise en scène d’une grande simplicité (…). Une belle harmonie du duo des acteurs Boutaïna Elfekkak et Jean-Christophe Folly qui avec un ton et une distance justes d’évocation et non pas d’incarnation, tantôt se partagent le texte, tantôt jouent ensemble un bout de saynète. Une très bonne maîtrise de l’espace, des mouvements, du rythme qui ne faiblit jamais.

(…) À voir absolument dès qu’il réapparaît sur d’autres scènes. »

(7 février 2009)